C'est grâce à une sainte femme, Eve, soeur de Valdéric, archevêque de Reims et d'Albéron évêque de Metz, que nous devons de posséder, dans les murs de l'église Saint-Genest de Oyes, les reliques de Saint-Gond.
C'est grâce à une sainte femme, Eve, soeur de Valdéric, archevêque de Reims et d'Albéron évêque de Metz, que nous devons de posséder, dans les murs de l'église Saint-Genest de Oyes, les reliques de Saint-Gond.
Si l'on ne trouve pas traces de mouvements de la châsse, par contre, ainsi qu'il est consigné dans les documents de l'époque, les bras et le chef de Saint-Gond ont, vers le XVème siècle, beaucoup voyagé pour être exposés et vénérés dans de nombreuses paroisses, comme celles dépendant de l'évêché d'Auxerre, de Meaux, de Sens, de Soissons, et même de Senlis.
Nous retrouvons aussi des traces de leur passage près de Vermenton, sur la route de Vézelay.
La châsse quant-à elle, présentant à certains moments des signes de vétusté, fut remplacée à plusieurs reprises, au cours des siècles, ainsi qu'en témoignent les différents procès verbaux conservés dans celle-ci, les dates ayant été relevées à l'occasion de la dernière opération de ce genre le 25 mai 1953.
1621, 1750, 1824, 1895, et 1936 nous permettent de situer dans le temps, les cérémonies de remise en châsse qui s'imposaient.
Chaque année, le lundi de Pentecôte avait lieu en la paroisse de Oyes le pèlerinage en l'honneur de Saint-Gond.
Au bord de la route qui conduit à Villevenard, à peu près à égale distance entre Oyes et l’ancienne abbaye de Saint Gond, on remarque une massive stèle surmontée d’une simple croix de bois que l’on nomme calvaire. Ce calvaire aurait été érigé à l’emplacement de la sépulture d’où fut exhumé, en 959 le corps de Saint Gond, dont les reliques sont encore aujourd’hui conservées en l’église Saint Genest de Oyes.